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C’est l’histoire d’une fille… Son nom est Melissa Mars… Mars, comme la planète d’où elle vient… peut-être.
Elle ouvre les yeux sur le soleil de Marseille et sur sa Maman. Son papa, elle le découvre plus tard, très peu, très mal… Solitaire, ses meilleurs amis sont les fantômes de Fernandel, Bourvil, Edith Piaf… qui hantent les vestiges de l’Alcazar, un vieux music-hall qui donne sous sa fenêtre sur cour. Des amis imaginaires qui l’inspirent : elle veut "faire actrice". Ses jeunes années de danse, musique, théâtre, l’amènent à faire à 13 ans, ses premiers pas sur scène face au public du Chocolat théâtre. Premiers applaudissements. Premières émotions.
A 15 ans, complexée par sa voix et dans l’espoir d’y remédier, elle pousse ses premières vocalises avec un chanteur marseillais, qui lui dit tout de go, dès sa première leçon : toi, tu seras chanteuse.
"- Sauf que moi, je veux pas être chanteuse! Je veux être actrice!" répond-elle.Alors qu’elle vient d’obtenir son Bac scientifique mention bien à Louis-le-Grand, à Paris, elle lâche la route toute tracée des études de Mathsup, et bifurque vers le chemin plus complexe de sa passion : de cours de théâtre en castings. Petits rôles. Mais pas encore LE rôle de ses rêves.
Exploratrice, elle touche à tout, tâte de la guitare, du clavier, l'harmonica, les langues (espagnol, allemand, arabe, japonais…), l’informatique, la réalisation de minifilms, la photo dont elle fera une exposition d’images d’enfants de Chine au profit de la journée mondiale de l’enfance, … le kung fu, l’escrime, rien ne l’effraie, elle s’essaie même au parachutisme… Elle écrit aussi… Elle lit. surtout du théâtre. Elle dévore Anouilh, Sartre, Cocteau, Miller, T. Williams, Mamet... Elle se rêve l’Héroïne des films de Tarantino, Jeunet, Besson, Tim Burton… Le destin frappe à sa porte, c’est avec André Téchiné qu’elle dîne en face à face un soir de novembre 1998. Hélas, ils ne se disent pas grand chose. C’est François Bernheim, un compositeur (P. Kaas, Renaud…) qui arrive sur les coups de minuit et ouvre une voie inattendue :
"- Vous chantez mademoiselle ?" lui dit-il.
Ce soir-là, le destin a décidé : Elle voulait faire actrice, elle fera chanteuse.Elle tâtonne, explore cette nouvelle voie…jusqu’au déclic : 3 mots qu’elle trimballe depuis sa petite enfance font toc toc toc dans sa tête et sonnent comme le titre d'une chanson: Papa m'aime pas. Tout prend un sens alors : plutôt que d’enfer une maladie, elle en fée une mélodie… ses premiers pas’ dans la chanson et un premier album électro-pop acidulé « Et Alors ! » sorti en 2003.
Un nouveau personnage pousse dans le paysage musical, entre Alice au pays des Merveilles et Edward aux mains d’argent, Melissa Mars raconte son histoire comme un film qu’elle déroule au fil des chansons...Suit en 2005, « La Reine des Abeilles », son deuxième album au ton plus révolté, qu’elle réalise avec le clan à Langolff, le bohême hippie n’ happy, qui l’encourage à composer ses premières mélodies : « And I hate you », « Be careful Man », « La Reine des Abeilles ».
En 2006, elle s’impose sur scène avec son monde et ses personnages oniriques dans ses premiers concerts, dont la presse s’est fait l’écho :
Le Parisien « Chapeau haut de forme et grand manteau noir, elle fait irrésistiblement penser au capitaine Achab de Moby Dick, en fille »,
Le Monde : « Melissa Mars évoque certains personnages des films de Tim Burton... »Pascal Obispo est séduit lui aussi par son univers pop féerique... Rencontre inattendue de deux personnages à l’opposé l’un de l’autre… en apparence… mais tous deux rêveurs d’un monde meilleur, ils s’embarquent dans un rubixcube et remontent le temps jusqu’en « 1980 » dans leur duo pop new wave.
2007… C’est l’histoire d’une fille… « A la Recherche de l’Amour Perdu »…son troisième opus clôture la série de 3 albums, une trilogie de contes, la quête initiatique d’une jeune fille en mal d’aimer… une quête dans laquelle elle voyage dans une « Love Machine », dont elle réalise elle-même le clip, et qui va la déposer sur la scène de la Cigale dans un spectacle rock n’ goth, une explosion de sons, de lumières, de tableaux, de costume… Aux manettes d’appareils électroniques elle envoie des sons bizarres et fait tourner les roues d’une sculpture en métal… Serait-ce la roue du destin ?..
Une série de concerts annulée, une trilogie d’albums, le succès n’est toujours qu’un espoir… un espoir peau de chagrin. Ce soir-là, elle avait décidé de fermer le rideau sur cette dernière scène.
Pourtant… elle ne le sait pas encore, mais 2 personnes qui vont jouer un rôle important 6 mois plus tard, sont là dans la salle… 2 personnes qui vont garder en mémoire ce spectacle et qui, l’été 2008, la rappellent : « On a pensé à toi… »…Elle se retrouve, à son grand étonnement, dans un petit théâtre de poche, à passer des auditions. Une première. Une deuxième. Une troisième… pour le rôle d’une cantatrice !!!
Alors qu’elle croyait que c’était la fin, alors qu’elle s’apprêtait à partir au loin, un personnage inattendu, tel un magicien, la rattrape et lui ouvre le rideau d’une nouvelle scène pour en faire sa muse et sa diva : Wolfgang Amadeus Mozart.
En 2009, Melissa Mars sera Aloysia Weber, diva sombre et sexy, premier amour et muse de Mozart dans « Mozart, l’opéra rock ».C’est l’histoire d’une fille… à suivre…
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Interprété par Solal
Paroles :
Ils se prosternent
Et tu planes sur les sommets
Mais quand le rideau tombe…
Leurs cris obscènes
Résonnent comme tes vanités
Mais quand le rideau tombe…
Toutes les gloires sont vaines
Elles ne mettent personne au monde
[Refrain]:
Quand le rideau tombe
Tu retournes avec tes ombres
Elles te sont fidèles
Dieu comme la gloire est mortelle
Quand le rideau tombe
Et que les décors s’effondrent
Tu implores le ciel
Dieu que la gloire est cruelle
Tu meurs avec elle
Ils t’ont damné
Ils t’ont jeté sur les braises
Mais quand le bateau sombre…
Tout s’est envolé
Quand toutes les clameurs se taisent
[Refrain] (*2)
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Interprété par La Troupe
Paroles :
Ils nous ont promis
Des jours sans ennui
Et des lendemains tranquilles
Ils nous ont pris
Pour de sombres imbéciles
Comme une funambule
Suspendue dans ma bulle
Tandis que ma vie défile
Je somnambule
En suivant le même fil
Je suis
Tout ce que je fuis
Mes rêves interdits
Me font mal
Refrain~
Debout, les fous
Le monde sans vous
Perd la raison
Suivons, jusqu'au bout
Les fous qui dérangent
Sont des Anges
Je n'étais qu'un songe
Un demi mensonge
A la merci de vos fantasmes
Bim Bam Bim Boum
Mon coeur est un ectoplasme
J'ai voué ma vie
Et mes insomnies
Par dépit aux requiems
La désharmonie
A tué tout ce que j'aime
Je suis
Tout ce que je fuis
Mes rêves interdits
Me font mal
Refrain~
Debout, les fous
Le monde sans vous
Perd la raison
Suivons, jusqu'au bout
Les fous qui dérangent
Sont des Anges
Il a suffit que je défaille
Pour enfin gagner la bataille
Le ciel était en moi
Je suis souverain de mes rêves
Au milieu des fous qui se lèvent
Je m'enivre de L'interdit
Je renie l'assasymphonie
Debout les fous
Refrain~
Debout, les fous
Le monde sans vous
Perd la raison
Suivons, jusqu'au bout
Les fous qui dérangent
Sont des Anges
Oser l'impossible
Tout le monde y pense
Tout le monde y croit
Tout le monde espère
Nous avons le choix
D'un monde à refaire
Mais pourquoi s'en faire
A six pieds sous terre
Nous serons debout
Toutes nos misères
Sembleront légères
Sens dessus dessous
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Interprété par Mikelangelo Loconte & Florent Mothe
Paroles :
On part
Sans savoir
Où meurent les souvenirs
Notre vie défile en l’espace d’un soupir
Nos pleurs
Nos peurs
Ne veulent plus rien dire
On s’accroche pourtant au fil de nos désirs
Qu’hier encore
On ne cessait de maudire
[Refrain]
S’il faut mourir
Autant vivre à en crever
Tout retenir pour tout immoler
S’il faut mourir
Sur nos stèles, je veux graver
Que nos rires
Ont berné
La mort et le temps
On tient
On étreint
La vie comme une maîtresse
On se fout de tout brûler pour une caresse
Elle s'offrira
Elle n'aura pas d’autre choix
[Refrain]
On se reverra, On se reverra
Là où rien n’est plus rien
On comprendra d’où l’on vient
[Refrain]
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Interprété par Florent Mothe
Paroles :
Je me croyais l’élu
En volant mon histoire
Mais je me suis perdu pour gagner
A vaincre sans vertu
On triomphe sans gloire
L’honneur vaut mieux que le trophée
[Refrain]:
C’est ridicule
Pas de scrupules
Il faut triompher
Si on t’adule
Pas de scrupules
Laisse-toi porter
Mais le miroir
Fuit mon regard
Pour ne pas voir
Que je suis victime de ma victoire
Oui, je m’avoue vaincu
Par le goût du pouvoir
Parvenu en haut sans m’élever
Je suis prince incongru
D’un talent dérisoire
Me faire aimer des autres sans aimer
[Refrain]
Victime de ma victoire
Victime de ma victoire
Ma gloire est dérisoire
[Refrain]
Victime de ma victoire
C’est ridicule
Pas de scrupules
Il faut triompher
Pourquoi triompher?
Si on t’adule
Pas de scrupules
Laisse-toi porter
Mais mon orgueil
Porte le deuil
Pour ne plus voir
Que je suis victime de ma victoire
Victime de ma victoire
J’ai perdu pour l’Histoire
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