Interprété par Merwan Rim

Paroles :

Laissez vos déboires à la porte
Ici on sait noyer les amours mortes
Cœurs en berne, prends verre en main
A la taverne de l'art divin

[Refrain]: 
Taisez vos satanés complaintes
Et chantez donc à la gloire de l'absinthe
Mordicus, trinquez sans peur
Bacchus est dieu dans ma demeure

Pile au rendez-vous du bonheur
Tu seras bienvenu quelle que soit l'heure
Bois bien plus que tu ne dois
C'est bon pour tout ce que tu as

Lève le coude tiens bon la barre
Tout oublier c'est pas la mer à boire
Bois bien plus que tu ne dois
C'est bon pour tout ce que tu as

Je laisse mes déboires à la porte

Je viens noyer mes amours mortes
Bois bien plus que tu ne dois
C'est bon pour tout ce que tu as

Bois bien plus que tu ne dois
C'est bon pour tout ce que tu as

Interprété par Solal et Maeva Méline

Parole :

Encore
Nos idées que l’on tord
Étranglées dès l’aurore
Et nos rêves
Que l’on crève
Sans un remord

Toujours
(de tes fers)
Leurs valeurs qui ont court
(courber la tête)
Les gardiens de leur tour
(tour d’ivoire)
Indécents
(sans nous voir)
Ils sont
Devenus sourds

[Refrain]:
Penser l’impossible avant tout
Brûler nos prisons dorées
Oser l’utopie jusqu’au bout
Seuls les fous nous ont fait avancer

Encore
(à genoux)
La censure pour des corps
(corde à nos cous)
Nos esprits qu’ils essorent
(sortilèges)
ils nous piègent
(privilèges)
Au nom des
Camisoles

[Refrain]

Ils nous ont promis des jours faciles
Pauvres imbéciles
Ils nous ont permis des vies dociles
Sans douce folie, sans poésie
L’ennui au fil des nuits sans fin
Fit de nous de joyeux pantins

[Refrain]
(Avancer)

Tout désirer
Rêves adorés
oser l’utopie jusqu’au bout
(jusqu'au bout)
Seuls les fous nous ont fait avancer

Des décors magnifiques et de somptueux costumes nous plongent au coeur du flamboyant XVIII^ème siècles. Plus d'une année a été consacrée à l'écriture du livret pour construire des personnages authentiques et attachants et élaborer une dramaturgie solide qui puisse assurer au spectacle un rythme soutenu tout au long des deux actes. Un travail de fond qui aura duré près de deux ans afin de créer une bande-son d'une grande richesse qui respecte les conventions musicales de l'Opéra Rock.

Du jamais vu avec une cinquantaine d'artistes sur scène (chanteurs, comédiens, danseurs) et une quinzaine de musiciens pop et classique en costumes d'époque. Bien plus qu'un spectacle musical, c'est un véritable film en "live" sur scène, mettant ainsi l'accent sur le rythme, l'émotion et l'humour.

Une audacieuse initiative musicale consistant en une alternance entre les plus grandes oeuvres classiques de Mozart et des chansons originales dans le plus pur style Opéra Rock.

Dove Attia a partagé l'écriture du livret et des dialogues avec François Chouquet, une collaboration parfaitement huilée qui a déjà fait ses preuves avec Le Roi Soleil.

Mozart, l'opéra rock, est venu au monde en janvier 2008 à travers un premier synopsis.

"Quand Dove me l'a présenté, rapporte François Chouquet, il avait déjà pris certaines options fondamentales sur la manière de traiter l'histoire. C'est à dire qu'il faisait démarrer à Salzbourg, au moment de l'arrivée au pouvoir de Colloredo. De mon côté, je m'étais déjà beaucoup documenté, sur le personnage, sa vie, le contexte historique et artistique de l'époque...

A partir de là, nous avons eu un nombre absolument incroyable d'échanges de mails et de discussions sur le principe et le traitement de chaque tableau. Dès que je sentais que les personnages commençaient à se dessiner, je les transposais directement dans les dialogues. Je les soumettais à Dove qui m'envoyait en retour ses corrections. Mais lui, en plus, il avait toute la partie musicale à échafauder, les mélodies, les paroles des chansons.

D'avril à juin 2008, nous avons ainsi continué à avancer, chacun dans son domaine de prédilection, mais en totale interaction. Le premier livret de base, qui n'a jamais été remis fondamentalement en question depuis, a été clôt en juillet 2008. Il a été notre "bible" pour la première lecture approfondie que nous avons eue avec Olivier Dahan... Ensuite, on a laissé reposer un petit peu pour mettre en route tout ce qui découlait du livret, à savoir la scénographie, les  costumes, la conception sonore, les lumières... Tout en travaillant en parallèle, nous sommes toujours restés très connectés Dove et moi. Après, c'est un problème de maturation de l'ensemble car tout entre en ligne de compte. Le rythme impulsé par la mise en scène inévitablement sur l'écriture.

C'est un vrai travail d'équipe."