• Il peut exister des différences entre les textes, mais Guenièvre est généralement donnée comme la fille de Léodagan de Carmélide. Toutefois, selon certains, elle fût élevée en Cornouailles par Cador, et sa mère était d'origine romaine.

    Guenièvre est avant tout l’épouse du roi Arthur. Sa beauté, son élégance ainsi que le prestige de sa cour font de la reine une figure à la fois prisée par les chevaliers, haïe par ses semblables et qui confine à la féerie. Elle restera célèbre pour sa relation adultère avec le chevalier Lancelot du Lac.

    La reine du pays de Logres est d’abord la dame courtoise pour qui toutes les prouesses s’accomplissent : Lancelot, apparaît comme son amant soumis à ses volontés, au risque de se voir humilié et bafoué dans son honneur. Guenièvre a été enlevée par Méléagant qui la désire. Arthur, roi inactif et passif, laisse Gauvain se charger de ramener la reine à la cour. C’est lors de son errance qu’il rencontre un chevalier anonyme qui s’avère bientôt être Lancelot du Lac, « le meilleur chevalier au monde ».

    Lancelot, devient alors asocial au nom de l’amour absolu qu’il voue à la reine. Celle-ci, lors de sa rencontre avec Lancelot au château de Gorre, lui reprochera cette influence de la raison sur la folie passionnelle. Convoitée par Méléagant, Lancelot et, dans une moindre mesure par Gauvain, la reine fait l’objet de toutes les attentions. Elle est, par conséquent, celle qui tient les rênes du pouvoir. Par son statut de reine, Guenièvre est la représentation du pouvoir politique dérobé à Arthur. Si la cour du roi est l’épicentre des vertus courtoises, il est indéniable de voir la reine comme étant véritablement à la tête du pays de Logres, pouvoir officieux certes, mais le plus puissant. Ce trait caractéristique de la reine est exacerbé lorsqu’au Tournoi de Noauz elle demande à Lancelot, alors méconnaissable sous des armes inconnues, de jouter « au mieux » et « au pire » selon ses volontés. Le chevalier, en amant fidèle et dévoué, ne peut que se soumettre à ses volontés.

    Après la mort de son mari et le départ de son amant, elle se retirera dans un couvent.


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  • Arthur serait né vers 470/475 et serait originaire du Pays de Galles. Il est le fils d'Uther Pendragon, roi des Bretons, et d'Igraine (ou Ygerne), veuve de Gorlois (ou Gorlais), duc des Cornouailles. Il est le frère d’Anna (Morgause), épouse du roi Loth d'Orcanie, et aussi de la fée Morgane. Il épouse Guenièvre, fille de Léodagan, roi de Carmélide Certaines œuvres lui attribuent la paternité de Lohot, et de Mordred, né d'une relation incestueuse avec sa sœur.

    Arthur obtint son trône en tirant une épée d'un rocher et d'une enclume. Cet acte ne pouvait être effectué que par le Vrai Roi, ce qui signifie le roi choisi par (les) Dieu(x), ou l'héritier d'Uther Pendragon. Cette épée est, dans certaines versions, la célèbre Excalibur. Dans d'autres récits, Excalibur sort d'un lac portée par une main, et est remise à Arthur peu de temps après le début de son règne par Viviane, la Dame du Lac. L'épée pouvait trancher n'importe quoi, et sa gaine rendait son porteur invincible.

    Arthur rassembla les chevaliers de la Table ronde (en particulier Lancelot, Gauvain et Galaad). Cette assemblée était en général située à Camelot dans les derniers récits. Le magicien Merlin, dit « l'Enchanteur », y participait de temps en temps. Ces chevaliers participèrent à des quêtes mythiques, comme celle du Saint Graal.

    Le dernier combat d'Arthur, la bataille de Camlann, contre les forces de Mordred vit sa perte. Des histoires montrent que Mordred était un chevalier de la Table ronde et le fils incestueux d'Arthur et de sa sœur Morgane. Le Roi Arthur fut mortellement blessé lors de cette bataille, et emmené à Avalon. Là, ses mains furent soignées ou son corps enterré dans une chapelle. D'autres textes disent qu'il n'est pas mort, mais qu'il s'est retiré dans Avalon, monde insulaire mystérieux ; le roi Arthur est en dormition et reviendra un jour


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  • La Légende arthurienne est un ensemble de textes écrits au Moyen Âge autour du roi Arthur, de son entourage et de la quête du Graal. Elle est un thème fort de la matière de Bretagne.

    Il n'existe pas une légende arthurienne, mais des légendes arthuriennes. Cela est dû aux nombreux auteurs qui ont assemblé ces traditions au cours des siècles, depuis les premiers moines collecteurs jusqu'aux écrivains qui l'ont enrichie, comme Chrétien de Troyes ou plus récemment Xavier de Langlais. Ainsi le nom des personnages et les circonstances de leur vie (jeunesse, hauts faits, mort) varient d'une époque à l'autre, d'un pays à l'autre. Il existe cependant une unité de lieu : le royaume mythique de Bretagne (Angleterre, Pays de Galles et Bretagne continentale), et une date approximative : la fin du Ve siècle et le début du VIe siècle, correspondant aux grandes invasions qui précédèrent et suivirent la chute de l'empire romain d'Occident. Il ne s'agit donc pas à l'origine de personnages médiévaux, même si leur popularité en France a été portée par des écrivains du Moyen Âge.

    Le cycle littéraire de la légende arthurienne est le plus connu des cycles de la matière de Bretagne. Il doit son succès à son statut de double récit, approché par de très nombreux auteurs depuis le XIIe siècle. D'un côté Camelot, utopie chevaleresque, défaite par les conflits entre Arthur, Lancelot et Mordred, entre autres. De l'autre la fabuleuse quête du Graal, entreprise par de nombreux chevaliers, dans laquelle beaucoup échouent (comme Lancelot) et de rares élus réussissent (son fils Galahad, notamment aidé de Perceval). Le cycle arthurien est, depuis quelques siècles, centré sur des thèmes chrétiens, tels que la destruction de la vertu et de la morale par des hommes pleins de défauts, ou la recherche de la relique suprême, le saint Calice. Les relations amoureuses, telle que celle de Lancelot et Guenièvre, aujourd'hui bien connu des auteurs. Plus récemment, la tendance aura été de lier les légendes de la Table ronde à la mythologie celtique, surtout depuis le début du XXe siècle.


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  • Bien plus que Graal lui-même, c’est le mystère dont il est entouré qui nous intéresse, le merveilleux qui en fait toute la beauté.
    Certains voient la rédemption et la vie éternelle.
    D’autres sont fasciné par la quête des documents secrets et son aventure ésotérique.
    Mais j’ai le sentiment que, pour la plupart d’entre nous, il est tout simplement un idéal très noble, un trésor inaccessible, qui introduit un peu de grâce dans le chaos du monde actuel ?

    Dan Brown
     


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    • Musique et paroles : Catherine Lara
    • Mise en scène : Franco Dragone
    • Décors : Marie-José Gravel

    La première aurait du avoir lieu au Théâtre St Denis de Montréal, le 1er mars 2007. Malheureusement, Lancelot Production, le promoteur de Graal la légende musicale, a  annoncé qu’il devait reporter à une date ultérieure la présentation du spectacle au Québec. Cette décision a été motivée par l’annonce, quelques jours plus tôt, par leurs partenaires asiatiques, du report à une date encore non précisée de la tournée du spectacle en Asie, laquelle devait suivre immédiatement la tournée québécoise. En conséquence, aucune nouvelle date ne pourra être annoncée.


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