• Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, Marquise de Montespan est née le 5 octobre 1640 au château de Lussac-les-Château et est morte le 26 mai 1707 à Bourbon-l'Archambault.

    Fille de Gabriel de Rochechouart de Mortemart et de Diane de Grandseigne, Françoise, qui prit plus tard le nom d'Athénaïs sous l'influence de la préciosité, fut d'abord élevée au sein d'une abbaye située à Saintes, l'abbaye aux dames. Elle en sortit en 1658, sous le nom de Mademoiselle de Tonnay-Charente. Arrivée à la Cour de France peu après, grâce à l'intervention d'Anne d'Autriche (grâce à la tante de Françoise de Montespan, Anne de Rochechouart de Mortemart, qui fut une de ses camarades de jeu), la jeune fille est attachée au service d'Henriette d'Angleterre, belle-sœur de Louis XIV. Elle épousa en février 1663 Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan, dont elle eut Marie-Christine de Gondrin de Montespan (1663-1675) et le duc d'Antin (1665-1736). Elle rencontra Louis XIV à l'automne 1666. Occupé de son amour pour sa favorite, Louise de La Vallière, il ne fit tout d'abord pas attention à elle. Mais lorsqu'elle se lia avec la duchesse, le roi, la rencontrant souvent chez sa maîtresse et chez la reine, remarqua sa conversation piquante, naturelle et enjouée. "À la plus surprenante beauté, elle joignait l'esprit le plus vif, le plus fin , le mieux cultivé, cet esprit héréditaire dans sa famille" dira Mme de Sévigné. Insensiblement, Louis XIV se laissa charmer par la belle marquise, mordante sans méchanceté et agréable conteuse. On convient que Mme de Montespan ridiculisait beaucoup de gens, uniquement pour amuser le roi. Ses sarcasmes n'étaient pourtant pas sans danger. Les courtisans les craignaient. Ils évitaient surtout de se laisser voir sous ses fenêtres quand Louis XIV était avec elle ; ils appelaient cela "passer par les armes". La marquise devint la maîtresse du roi en mai 1667. Son mari fit un scandale à la cour lorsqu'il apprit la nouvelle. Il fut promptement enfermé au For-l'Évêque, puis exilé sur ses terres, en Gascogne, d'où il ne sortit presque plus jusqu'à sa mort.

    On s'aperçut bientôt de la liaison devenue intime qui existait entre elle et le roi. Elle eut un appartement à peu de distance de celui du monarque et les courtisans clairvoyants n'eurent pas de peine à expliquer pourquoi l'un et l'autre se dérobaient en même temps au cercle de la reine. La sensible La Vallière ne fut pas la dernière à s'apercevoir qu'elle n'occupait plus seule le cœur de Louis. Il n'y eut que la reine qui ne voulut pas s'en douter.

    Madame de Montespan avait su la persuader de sa vertu. Ce fut en 1670 que sa faveur éclata officiellement lors d'un voyage en Espagne où elle fit une partie du voyage dans la voiture du roi et de la reine. Et lorsqu'elle montait dans la sienne, quatre gardes du corps entouraient les portières.

    En 1674, Mme de La Vallière quitta la cour. Mme de Montespan devint alors la favorite en titre de Louis XIV. Elle fit supprimer la présence des filles d'honneur de la reine, tant par la crainte qu'elle avait devant le goût de la nouveauté de son amant - elle pouvait trouver plus d'une rivale parmi les jeunes personnes qui se succédaient rapidement - que par le souci de cacher la naissance des enfants nés de leur passion.

    Ils eurent en effet huit enfants, parmi lesquels six furent légitimés et quatre atteignirent l'âge adulte :

    • une fille, Louise Françoise (1669-1672),
    • Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine (1670-1736),
    • Louis César de Bourbon, comte de Vexin, abbé de Saint-Germain-des-Prés (1672-1683),
    • Louise Françoise de Bourbon, Mademoiselle de Nantes (1673-1743), épousa Louis III de Bourbon-Condé, duc de Bourbon, 6e prince de Condé,
    • <a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/Louise_Marie_Anne_de_Bourbon,_Mademoiselle_de_Tours" title="Louise Marie Anne de Bourbon, Mademoiselle de Tours"></a-redirect><a-redirect></a-redirect><a-redirect></a-redirect><a-redirect></a-redirect><a-redirect></a-redirect><a-redirect></a-redirect><a-redirect></a-redirect><a-redirect></a-redirect>Louise Marie Anne de Bourbon, Mademoiselle de Tours (1674-1681),
    • Françoise Marie de Bourbon, la seconde Mademoiselle de Blois (1677-1749), qui épousa Philippe d'Orléans, futur régent,
    • Louis Alexandre de Bourbon (1678-1737), comte de Toulouse.

    Elle confia alors leur éducation à Mme Scarron, la future Madame de Maintenon, qui devint par la suite sa rivale. Mais avec le temps, la marquise, fatiguée de cette gênante pudeur s'en débarrassa et ne prit plus la peine de dérober au public ses enfants.

    L'empire que l'orgueilleuse maîtresse exerçait sur le cœur du roi la fit bientôt prétendre obtenir de l'autorité dans les affaires. Elle avait tant de moyens d'influer sur l'esprit du roi que de nombreux ministres et courtisans se soumirent à elle. On demandait et on suivait ses conseils. Louis XIV, lui-même abusé par la vivacité et l'apparente étourderie de la marquise, la montrait aux ministres comme une enfant. Cet enfant connut ainsi de nombreux secrets d'État. Mme de Montespan était également passionnée par le luxe qui, durant sa faveur, s'étendit partout, polit les mœurs, en les corrompant peut-être, imprima tant d'activité au commerce, aux manufactures, et donna un si grand essor au génie des beaux-arts. Il est permis de croire qu'elle a contribué à développer chez Louis XIV ce goût des grandes choses et de la magnificence. Le roi lui ayant fait construire à Versailles le majestueux château de Clagny, la marquise créa autour d'elle une cour brillante où dominait le bel esprit. Elle protégea notamment La Fontaine, Molière, et Quinault.

    Avec l'âge, Louis XIV éprouvait le besoin d'une vie plus régulière, encouragé en ce sens par Madame de Maintenon, devenue entre temps l'amie du roi. Celle-ci, forte d'une réputation sans tache, empruntait la voix de la religion et de la morale pour ramener Louis de ses erreurs. Les sévères exhortations de Mme de Maintenon frappaient le roi par leur justesse ; mais habitué depuis longtemps à l'attrait du plaisir, il s'y laissait entraîner avec Mme de Montespan pour revenir ensuite déplorer sa fragilité auprès de Mme de Maintenon. Telle fut la cause de la jalousie réciproque entre les deux femmes. Louis XIV était lui-même obligé d'intervenir dans leurs querelles pour les raccommoder, pour les voir de nouveau se brouiller le lendemain. Mais c'est une troisième femme qui provoqua la disgrâce de Mme de Montespan. Louis XIV tomba éperdument amoureux de Mlle de Fontanges, âgée seulement de vingt ans. C'était une protégée de Madame de Montespan qui avait cru pouvoir retenir le roi en lui présentant une jeune oie blanche. Le piège se retourna contre elle. Mademoiselle de Fontanges se retrouva vite enceinte mais accoucha prématurément d'un petit garçon qui ne survécut pas. Elle fut à son tour prise d'un mal lent qui l'affaiblissait de jour en jour et finit par la tuer. Or cette mort précoce intervint en pleine affaire des poisons. Compromise (à tort, puisqu'on sait maintenant que Mlle de Fontanges est morte d'une pleurésie) dans cette sombre histoire, la marquise fut délaissée par le roi.

    Depuis 1683, Mme de Montespan n'avait plus de titre mais elle demeura cependant à la Cour, ne pouvant se résoudre à s'éloigner du roi. Elle suivait le train de vie, donnant de grandes fêtes, vivant toujours sur un grand pied. En 1685, sa fille Melle de Nantes épousait le duc de Bourbon, Louis III de Bourbon-Condé. En 1692, son fils Maine se mariait avec une petite-fille du Grand Condé et sa fille Melle de Blois devenait l'épouse du duc de Chartres, neveu du roi. Elle était fière des brillants mariages de ses enfants. Le roi lui-même a d'ailleurs envisagé que le duc du Maine monte sur le trône en cas d'extinction des Bourbons et, à sa mort il souhaita que celui-ci et son frère, le comte de Toulouse, assurent la Régence du futur Louis XV. En 1691, Madame de Montespan se retira à Paris où elle vécut dans la dévotion, la générosité et la volonté d'expier ses torts passés. Elle se disait toujours malade, sans l'être véritablement, et elle montrait constamment la crainte la plus vive de mourir. Son appartement restait éclairé pendant la nuit, et on la veillait toute la nuit au cas où son sommeil vînt à s'interrompre. Elle mourut en 1707, lors d'une cure à Bourbon-l'Archambault, après avoir fait une confession publique.

     


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  • L'altesse flamboyante du grand siècle, Louis XIV, connaît un nouveau sacre, sur la scène du Palais des Sports, porte de Versailles.

    Son humanité, son obsession de grandeur et son rayonnement ont inspiré Kamel Ouali, Albert Cohen et Dova Attia.

    Sur une bande sonore pop rock teinté de baroque, le Roi Soleil revisite avec faste le règne d'un monarque singulier à qui la Franc edoit une gande partie de son aura culturelle. De Reims à Versailles, le spectacle reconsidère la royauté de Louis XIV sous un jour nouveau, celuides dilemmes humains, des amours interdites, du fardeau du pouvoir et des arcanes de la monarchie.

    Atour de Dove Attia, d'Albert Cohen et de Kamel Ouali se sont réunis de grands noms du spectacle et de la musique afin de réaliser une partition digne de ce suzerain.

    "Quel privilège que de rendre hommage à Louis XIV, ce grand homme au destin extraordinaire. Et ce n'est que justice de consacrer un spectacle musical à celui qui a créé les comédies musicales sur des textes de Molière, des musiques de Lully et qui a donné ses lettres de noblesse à la danse en France."

    A. Cohen, D. Attia, K. Ouali


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  • "L'idée de ce spectalce est née de la fascination que j'ai pour Louis XIV, le Roi Soleil, qui, outre son métier de roi, était un véritable artiste. Il a su apporter une toute autre dimension à l'art, qu'il s'agisse de danse, de musique, de théâtre ou d'architecture...

    Versailles reste d'ailleurs le témoin prestigieux de son ambition. C'est avec une grande émotion et une grande fierté que je me lance dans cette aventure qui n'est pas un pari facile. Tout en retraçant la réalité historique, j'ai choisi de mettre en relief l'aspect romanesque de la vie de Louis XIV et ainsi d'offrir une interprétation plus décalée, plus contemporaine de son histoire. C'est pourquoi je ne développe pas ici le côté baroque ; même si je l'en inspire, je préfère voyager à travers les différents courants musicaux proposés et créer des univers parfois insolites. L'essentiel pour moi étant d'apporter du rêve au public, de les transporter à travers des mondes très variés, passant du tragique à l'anecdotique, mélant drames, amours et trahisons...

    Comme toujours, les interprètes avec lesquels je travaille proviennent de milieux très différents et, qu'ils soient chanteurs, dannseurs, comédiens ou musiciens, chacun représente une entité et a son propre rôle à jouer. Ainsi, au fil des répétitions, les personnalités se dessinent, s'épanouissent et l'on voit naître une réelle harmonie qui m'émeut toujours. La différence est pour moi une source de richesse et de créativité...

    Je tenais à remercier tout particulièrement mes quatres assistants : Patricia Delon et Stéphane Jarny à la chorégraphie pour leur patience, leur rigueur et leur dévouement, et à la mise en scène, Guillaume Segouin, pour son investissement, sa douceur, ainsi que François Chouquet pour son précieux soutien, sa pertinence, et sa sagesse. Tous les quatre participent à faire la lumière sur ce spéctacle."

    Kamel Ouali

    Pourquoi avoir choisi Louis XIV comme nouveau sujet de comédie musicale ?

    Dove Attia :

    "L'histoire est partie d'une rêve, au sens propre. A l'époque d'Autant en emporte le vent, je lisais des romans historiques pour me changer les idées. Une nuit, j'ai vu Versailles au Palais des Sports dans un rêve qui mélangeait toutes mes activités du moment. Au réveil, je tenais un merveilleux projet."

    Albert Cohen :

    "Ce qu'il y a de quasi mystique dans cette histoire est que, le jour où Dove m'a soumis son idée, Kamel était présent et venait de me suggérer la même. J'ai été le témoin d'une scène totalement surréaliste ! Ce quie m'a séduit dans l'idée du Roi Soleil est que la simple évocation de Louis XIV est porteuse d'une promesse. Il est lié à Versailles, aux costumes, à la musique, à la danse... Tout est réuni pour faire un grand spectacle."

     


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  • Le spectacle démarre par la Fronde du peuple contre le cardinal Mazarin. Une Fronde qui est matée dans le sang au son des canons. Le jeune Louis est sacré Roi à Reims. Mais le pouvoir lui est confisqué par Mazarin et sa mère, Anne d'Autriche, qui s'interrogent sur les capacités du jeune monarque à reigner un jour.

    Louis apprend l'amour aupèrs de Marie Mancini, une émigrée italienne sans naissance, nièce de Mazarin... Le jeune monarque doit s'affirmer : il décide de partir à la guerre à la tête de ses armées. Mais Marie a un mauvais pressentiment, et elle n'a pas eu le temps de lui déclarer sa passion. Louis tombre à la guerre, atteint d'une grave maladie. On le dit mort et la Cour l'oublie pour se tourner vers son frère, Monsieur, le futur roi de France... Marie ne veuet pas accepter la fatalité, elle pleure Louis et prie.

    Et le miracle opère : un médecin tente un poison et Louis revient à la vie. Il apprend que tout le monde l'a oublié à l'exception de sa famille et Marie. Le roi tombe éperdument amoureux de la belle italienne et la demande en mariage. Marie lui rappelle que c'est impossible, le oir de France ne peut épouser une italienne sans naissance. Tout le monde s'y opposera : Anne d'Autriche, MAzarin, le Pape.

    Louis s'obstine, il le roi et il décidera. Mais la raison finit par l'emporter. Anne d'Autriche et Mazarin mettent fin au rêve en condamnant Marie à l'exil et en obligeant le jeune roi à épouser l'infante d'Espagne. Le premier acte s'achève par la douleur de la séparation : Louis a sacrifié son deston d'homme à celui de roi.

    Le deuxième acte démarre avec la mort de Mazarin. Louis prend le pouvoir et devient le Roi Soleil. Il va se perdre dans les bras de nombreuses femmes dont la sulfureuse Mme de Montespan, vivre dans le faste en oubliant son peuple qui va payer un lourd tribut à la construction d'un rêve démesuré, Versailles.

    Après des épisodes mouvementés, Louis va réaliser ce qu'il n'a pu réussir avec Marie Mancini. Il va épouser envers et contre tous Françoise d'Aubigné, une femme sans naissance qui est la gouvernante des enfants illégitimes qu'il a eu avec Mme de Montespan. Louis va réussir enfin à accomplir bien plus que son destin de Roi : son deston d'Homme.

     


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  • Née à Paris, le 24 Août 1982, Cathialine Andria baigne dès sa plus tendre enfance dans un univers musical. En effet, son père est pianiste, et lui tranmet rapidement la fibre musical. Dès l'âge de 6 ans, Cathialine débute l'apprentissage du piano. Inscrite dans une chorale, sa professeur lui propose un solo, et c'est le déclic. Elle se met très vite au travail et se donne avec le plus grand sérieux à ses premiers cours de technique vocale. Enthousiasme et rigueur, voila sa devise. Pour ce qui est de l'objectif: ce sera la scène. De nombreux concours de chant viennent ponctuer ses efforts. Commence une période de spectacle, donnés dans des café-concerts. Cathialine sait tout ce qui lui reste à acquerir scéniquement. En 2000, elle intègre les studios d'Alice Dona où elle perfectionne ses qualités artistiques.

    C'est 2 ans plus tard, en 2002, qu'elle est repérée par l'équipe de Richard Cocciante pour interpréter le rôle de la rose dans la comédie musicale "Le Petit Prince". Après cette première aventure, elle prête sa voix à la bande originale de "Swimming Pool" un film de François Ozon.

    En 2004, elle se consacre entièrement à l'écriture et à la préparation de son premier album solo, album qui devra attendre, puisqu'elle est choisie par les producteurs du nouveau spectacle musical de l'année 2005, "Le Roi Soleil", où elle interprète le rôle de Françoise d'Aubigné.

     

             

             



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