• OCTAVE / AUGUSTE

    Auguste

    , d'abord appelé Octave puis Octavien, né le 23 septembre 63 av. J.-C. et mort le 19 août 14 ap. J.-C. est le premier empereur romain.

    Auguste est né à Rome sur le mont Palatin, sous le nom de Caius Octavius, le <a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/Noms_romains" title="Noms romains"></a-redirect><a-redirect></a-redirect>même nom que son père Gaius Octavius. On lui donne dans son enfance le surnom de Thurinus (Soit en l'honneur de la ville d'origine de ses ancêtres, Thurii, soit en l'honneur d'une victoire de son père à proximité de cette ville, peu après la naissance de son fils). Son père appartient à une famille de l'ordre équestre importante mais peu connue ; il est gouverneur de la province de Macédoine jusqu'à sa mort en 59 av. J.-C. Sa mère, Atia Balba Caesonia, est la nièce de Jules César.

    Après l'assassinat de Jules César aux <a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/Ides_de_mars" title="Ides de mars"></a-redirect><a-redirect></a-redirect>ides de mars en 44 av. J.-C., alors qu'il est encore à Apollonie, il décide de rentrer à Rome pour récupérer son héritage. En effet, César, sans descendance légitime, a adopté Octave dans son testament. En débarquant à Brindisi, le jeune homme alors âgé de 19 ans affiche très tôt son ambition de s'imposer en politique. Il revendique l'usage des <a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/Noms_romains" title="Noms romains"></a-redirect><a-redirect></a-redirect>tria nomina de César, Caius Iulius Caesar Octavianus, selon l'usage en vigueur à Rome qui veut que l'adopté prenne le nom de son adoptant en y ajoutant souvent un rappel de ses origines. Pour plus de facilités, notre usage veut qu'on l'appelle Octavien à son adoption, ou César dit « le Jeune » après que le sénat a ratifié officiellement son adoption par Jules César.

    Ayant levé une armée, Octave bat d'abord Antoine à Modène dans une bataille où périssent les deux consuls en exercice Aulus Hirtius, mort au combat, et Caius Vibius Pansa Caetronianus, décédé des suites de ses blessures. Octave est alors acclamé imperator par ses troupes. Mais en dépit de l'avis de Cicéron, prêt à assumer le consulat avec Octave comme collègue, le Sénat refuse cet honneur au jeune homme au motif de son âge.

    En octobre 42 av. J.-C., à la bataille de Philippes en Grèce, Octave et Antoine écrasent Brutus et Cassius, âmes de la conjuration anticésarienne de 44 av. J.-C. Cassius, vaincu par Antoine, se suicide et Brutus, vaincu trois semaines après, le 23 octobre 42 av. J.-C., se suicide à son tour. L'année suivante, le frère de Marc Antoine, Lucius Antonius Pietas, alors consul et la femme de Marc Antoine, Fulvie, s'opposent à Octave, qui décide des opérations militaires contre Pérouse. En février 40 av. J.-C., la guerre de Pérouse se termine et les Triumvirs, réconciliés grâce à l'entremise d'<a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/Asinius_Pollion" title="Asinius Pollion"></a-redirect><a-redirect></a-redirect>Asinius Pollion et de Mécène, se partagent à nouveau le monde romain : Antoine reçoit l'Orient, Octave l'Occident, et Lépide l'Afrique.

    En 39 av. J.-C., Sextus Pompée est solidement ancré en Sicile et se voit reconnaître son autorité sur la Sicile, la Sardaigne et la Corse. Les relations entre Octave et Sextus se dégradent progressivement, notamment en 38 av. J.-C., quand Octave répudie son épouse, Scribonia, belle-sœur de Sextus Pompée. Octave entreprend une campagne contre Sextus en Sicile. Il confie le commandement de sa flotte à son fidèle ami Marcus Vipsanius Agrippa, qui défait finalement Sextus Pompée à Nauloque en 36 av. J.-C. Lépide, qui est alors basé en Afrique, est accusé d'avoir soutenu Sextus et de ne pas être intervenu à Nauloque. Il est alors écarté du triumvirat, ne conservant que son titre de <a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/Pontifex_Maximus" title="Pontifex Maximus"></a-redirect><a-redirect></a-redirect>Pontifex Maximus.

    L'année suivante, en 35 av. J.-C., les relations entre Antoine et Octave se détériorent rapidement. Antoine exige que les provinces anciennement attribuées à Lépide soient partagées équitablement. Il demande aussi l'autorisation de lever des légions romaines pour sa campagne en préparation contre les Parthes. Octave refuse catégoriquement les deux demandes, appuyé par un Sénat qui perçoit Antoine de plus en plus comme un étranger soumis à la reine d'Égypte, Cléopâtre, et se comportant comme un monarque oriental. Antoine oppose à Octave, l'héritier testamentaire de César, le fils illégitime de celui-ci qu'il a probablement eu avec Cléopâtre, Césarion.

    Après avoir vaincu Marc Antoine à la bataille navale d'Actium en septembre 31 av. J.-C., il devient seul détenteur du pouvoir. Il prend ensuite position autour d'Alexandrie au cours de l'année 30, année du suicide d'Antoine et Cléopâtre.

    En 28 av. J.-C., le sénat lui confère le titre de Princeps senatus, « le premier du sénat », ce qui signifie qu'il est le premier à prendre la parole devant l'assemblée et l'année suivante, il lui donne même le titre d’Augustus, qui signifie « sacré ». Nous sommes en 27 av. J.-C. et Octavien devient alors le premier empereur romain.

    Le 13 janvier 27 av. J.-C., au terme d’un long discours au Sénat, Octave se voit attribuer le pouvoir proconsulaire pour dix ans. L’empire est divisé en provinces sénatoriales (pacifiées) et impériales (où se trouvent les forces armées). Le 16 janvier, il reçoit le titre sacré d'Auguste sur l’initiative du sénateur Lucius Munatius Plancus. Par ce règlement constitutionnel, le régime personnel, régime d’exception jusque-là, entre dans sa période organique. Octave, reconnu comme Princeps, ce qui signifie le « premier des citoyens », devient le chef officiel de l’État romain. Il prend le contrôle absolu de l’armée, dont il assure le financement et est protégé en permanence par la garde prétorienne, stationnée dans l’Urbs (jusqu’alors aucune troupe n’avait résidé à Rome). Par définition, le régime comporte un partage d’attribution entre le nouveau pouvoir — le Princeps — et les pouvoirs traditionnels — assemblées législatives, magistratures et sénat —. En fait, politique extérieure et armée mise à part, le sénat conserve ou reçoit d’importantes prérogatives dans les domaines de l’administration civile (Rome, Italie, provinces), des finances, de la justice et de la monnaie. Auguste entend qu’il soit, en face de l’armée, le seul élément civil qui compte dans l’État. Il contrôle l’élection des magistrats par un système de recommandation officielle, la commendatio. La destinatio permet également l’intervention d’un organisme spécial de chevaliers et de sénateurs répartis en dix ou quinze centuries pour la désignation des candidats (tabula hebana, inscription découverte à Magliano). Les assemblées législatives ont perdu tout contrôle véritable. L’empereur fait entrer au sénat des provinciaux (à l’époque de César, 45 familles patriciennes sont représentées ; on n’en trouve plus qu’une seule à la fin du Ier siècle). Pour les remplacer, il y a des Gallo-romains (ceux de Lugdunum et de Vienne, très tôt), puis des <a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/Hispaniques" title="Hispaniques"></a-redirect><a-redirect></a-redirect>Hispaniques, des Africains et même des Orientaux.

    Auguste règne de 27 av. J.-C. à 14 ap. J.-C.. Il meurt à 76 ans, et laisse son trône à Tibère qui est son fils adoptif, et fils de sa troisième femme (Livie), qui l'a eu d'un précédent mariage.

     

     

     


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