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LA FEE MORGANE
La fée Morgane est un personnage du cycle arthurien, dans lequel elle est la demi-sœur — occasionnellement la sœur – magicienne du roi Arthur. Elle y est généralement présentée comme une adversaire du roi, de sa femme Guenièvre et des chevaliers de la Table ronde.
Ce n'est qu'à partir du XIIIe siècle que la légende fait d’elle une méchante fée, haineuse envers Arthur et Guenièvre, hostile et séductrice vis-à-vis de Lancelot, en contrepoint de la Dame du Lac.
Elle apparait comme la fille d'Ygraine et de Gorlois, duc de Cornouailles, sœur d'Elaine et de Morgause et demi-sœur d'Arthur. Envoyée dans un couvent lorsqu’Uther Pendragon tue son père et épouse sa mère, elle y entame l’étude de la magie, qu’elle poursuivra plus tard avec Merlin. Uther lui fait épouser Urien qu’elle n’aime pas. Différents récits du cycle lui donneront plusieurs amants et la font bannir de la cour par Guenièvre pour cette raison. Néanmoins, cette dernière n’étant pas elle-même un modèle de fidélité, on voit dans certains contes Morgane chercher à se venger en la prenant en défaut, par exemple en portant à la cour une coupe magique qui révèle l’infidélité. Son hostilité s’étend à d’autres membres de l’entourage du roi, en particulier Lancelot. Morgane est la complice de la belle dame de Haut-Désert, toutes deux recherchant la mort de Gauvain par des actes fourbes et traîtres. Elle s’empare d’Excalibur et pousse son amant Accolon à tuer Arthur, mais le plan échoue. Dans certains récits, elle s’empare du fourreau - dans lequel réside, selon certains, le pouvoir protecteur de l’épée - et le jette dans un lac.
Morgane séduisit Arthur, devenu roi de l’actuelle Grande Bretagne. Un enfant, nommé Mordred naquit plusieurs mois après. Morgane savait très bien qu’il causerait la perte d’Arthur : son but était de le détrôner afin qu’elle obtienne le contrôle de la Bretagne par l’intermédiaire de son fils. Pendant toutes ces années, elle essaya d’assassiner son demi-frère, mais Arthur et Mordred s’entretuèrent pendant la revendication du trône par ce dernier
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